Pourquoi lancer un plan hip-hop ?

  • Le Conseil départemental a approuvé en octobre un plan d'accompagnement et de promotion des cultures hip hop.
  • Son but ? Affirmer leur ancrage dans l'identité de la Seine-Saint-Denis et au-delà, dans la culture populaire française.
  • Comment cela va se traduire en actions ? La réponse en vidéo

« Dans notre camion scratch, on essaie de valoriser au maximum les différentes disciplines du hip hop. Ca va du rap au beatbox, en passant par le graff. Donc un plan d’accompagnement hip hop est le bienvenu, car on est toujours à la recherche de soutiens pour monter des projets. »

Ce dimanche 8 octobre, l’affluence est forte autour du Camion scratch et paraprod. Ce mini studio itinérant monté par Antoine Villey fait partie des animations en marge du concert 100% rap « made in 93 » monté par le Département au Point Fort d’Aubervilliers.

Affirmer un savoir-faire

Un concert qui peut être considéré comme l’une des premières manifestations du Plan Hip-hop voté par le Département le 19 octobre dernier. Son objectif : affirmer le savoir-faire en matière de cultures hip hop du 93 comme une des identités fortes du territoire. 40 ans en effet que le 93 a embrassé la culture hip hop, avec des pionniers en France qui s’appelaient Aktuel Force ou encore NTM… Depuis, le mouvement hip hop s’est encore étoffé, se mélangeant avec d’autres influences, jusqu’au point de conquérir aussi les JO, avec pour la première fois dans l’histoire des Jeux, des épreuves de breaking à Paris 2024.

« Aujourd’hui, parler de culture en Seine-Saint-Denis sans parler du hip hop, c’est passer à côté du sujet, estimait de son côté le président du Département Stéphane Troussel lors de la présentation du plan hip hop. On a donc voulu soutenir ce mouvement, comme on fait pour le théâtre ou le spectacle vivant. »

Présenté le 12 septembre à certains acteurs de la scène hip hop du 93, ce plan se propose à la fois d’accompagner les talents des différentes générations du département, d’augmenter le nombre d’ateliers hip hop dans les collèges ou dans le champ social et prévoit aussi un volet mémoire, qui reviendrait sur l’aventure du hip hop en Seine-Saint-Denis.

Christophe Lehousse

Vidéo: Bérénice Laroche

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Tous les commentaires3

  • MEHARD

    Bonjour,
    Vous citez Dee Nasty, dans la partie « Savoir Faire » avec toutes précautions, il s’agirait de dire qu’il habite à Bagneux (92) et qu’il a fait ses classes à Paris 18.
    Merci d’avance

    • Christophe Lehousse

      Bonjour, Et merci de nous lire!
      Bien sûr: Dee Nasty est natif de Bagneux. Après, je voulais quand même l’évoquer parce qu’il a aidé à l’éclosion de groupes comme NTM notamment sur le fameux terrain vague de La Chapelle. Mais vous avez raison: je l’enlève.

  • Marguerite NGO MATIP

    Bonjour,
    J’aurais aimé assister à l’un des événements Hip, Hop, c’est de ma génération ça, pour les plus jeunes c’est une découverte, la prochaine fois penser à venir aussi à Saint Ouen « Pour avoir la fièvre »…

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