Des actions concrètes pour mieux lutter contre les violences
- La 22e Rencontre de l’Observatoire départemental des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis s’est tenue mardi 5 mars à la Bourse départementale du travail.
- Le thème de cette journée : « l’exploitation sexuelle des femmes et des filles, repérer et protéger ».
- L’occasion de présenter un nouvel outil préventif : " la roue de la protection". Explications...
La 22e Rencontre de l’Observatoire départemental des violences envers les femmes (ODVF) mardi 5 mars a rassemblé militant·e·s, associations, professionnel·le·s autour de temps d’échanges, projections, prises de parole.
« Repérer les mineur·e·s victimes de violences sexuelles » et « Pornographie et pornocriminalité, comment mieux protéger les femmes et les filles » étaient les principales thématiques abordées.
Une attention particulière a été portée sur les violences sexuelles à l’encontre des mineur·e·s. Le Département, engagé pour la protection des enfants et des jeunes, a mis en place une « roue de la protection ». Composée de 3 cercles : « je me sens », « je vis » et « j’ai besoin », cette roue constitue une porte d’entrée afin de créer un dialogue entre jeunes et professionnel·le·s.
Brevet contre le sexisme, violentomètre, Bus des droits des femmes… Plusieurs autres actions ont été mises en place par le Département via son Observatoire pour sensibiliser tout un chacun à ces questions et agir efficacement dans la lutte contre les violences. Dans le cadre du dispositif départemental « Jeunes contre le sexisme », des élèves du collège Dora Maar de Saint-Denis ont réalisé le clip « Culture du viol », projeté lors de cette rencontre. Un moyen de libérer la parole sur ces sujets auprès des jeunes et de prévenir les comportements violents et sexistes.
Journée en présence notamment de Stéphane Troussel, président du Département, Pascale Labbé, vice-présidente du Département en charge de l’ODVF, Ernestine Ronai, présidente de l’ODVF et Eric Mathais, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Bobigny.
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Mon action concrète ? Je dessine ! En lien avec votre article, voici donc un commentaire dessiné ! Après un « fait divers » en Irlande, des femmes indignées par l’acquittement d’un violeur à cause du string que portait la victime, ont accepté de me prêter leur string, ce petit bout de tissu, symbole de culpabilité supposé, que je dessine épinglé ? Une véritable chaine de sororité.
A découvrir la série toujours forcément en cours de réalisation ! : https://1011-art.blogspot.com/p/thisisnotconsent.html
Cette série a été présentée à des lycéens, quand l’art contemporain ouvre le débat…