Le rappeur Kohndo avec des élèves de l’option hip-hop du collège Jean-Lurçat à Saint-Denis.
Le hip-hop qui fête cette année ses 50 ans, c’est un état d’esprit, imprégné de révolte et de dénonciations politiques. C’est aussi une culture, à la croisée de cinq disciplines venues de la rue: la danse, le rap, le graff, le DJ-ing et le Beat-box. Ces 4 premières disciplines, les chorégraphes Marguerite Mboulé, le rappeur et écrivain Kohndo , la graffeuse Miautoo et les DJs Sandrine et Bambi sont là toute l’année pour les apprendre aux élèves de l’option hip-hop du collège Jean-Lurçat de Saint-Denis. Regroupant une cinquantaine d’élèves de la 6e à la 3e, cette option, pilotée par leur professeur d’EPS Fadi Makki, est encore trop rare en Ile-de-France et appelée à se généraliser.
Ponctuée de sorties, comme celle organisée au DMC (championnats du monde des DJ à Paris) le 9 octobre dernier ou la visite à venir du studio d’enregistrement Midilive à Villetaneuse, cette résidence portée par le Département est pensée pour donner confiance aux enfants. Souhaitant cultiver leur curiosité et leur créativité, elle doit s’achever par une grande block-party, fin juin 2025, autrement dit une fête mêlant élèves, parents et artistes impliqués.
Christophe Lehousse
Photos: ©Bruno Lévy