Boxe olympique, rencontre au sommet

Boxe olympique, rencontre au sommet
Boxe
  • Le collège des Mousseaux à Villepinte se prépare à l’arrivée des Jeux, depuis trois ans.
  • Lors d’un atelier, les élèves ont rencontré l’entraîneur de l’équipe de France olympique de boxe.
  • Une incitation à monter sur le ring !

 Les épreuves de boxe aux Jeux olympiques auront lieu à Villepinte. Les entraînements ont déjà commencé à Tremblay-en-France pour les boxeurs français et cubains. Alors quand Luis Mariano Gonzalez, l’entraîneur cubain de l’équipe de France aux JO arrive à Villepinte, au collège Les Mousseaux, les questions des élèves fusent… en espagnol : 

« Pourquoi avoir choisi de venir en France ? Vos parents vous ont-ils soutenu quand vous avez décidé de devenir boxeur ? Avez- vous été victime de discriminations ? Combien de femmes avez-vous entraîné ? Quel est votre plat préféré ? » 

Très concentré, très mobile, très enjoué, l’entraîneur de l’équipe de France olympique de boxe accorde une attention spéciale à chaque élève. Comme sur un ring, cet ancien boxeur fait un pas en direction de l’élève pour mieux lui répondre. Les élèves lui demandent alors ce qu’il a ressenti lors des toute première  participation aux JO : « – Il s’agit du tournoi le plus important pour un entraîneur. On dit que quand tu y arrives, tu arrives dans un autre monde. C’est là que tu rencontres tous les champions du monde et olympiques. Tu déjeunes, tu dînes avec tous les plus grands. Il faut rester concentré, c’est difficile.»

 Ce dernier a commencé la boxe à huit ans à Cuba, formé 38 champions du monde junior dans sa carrière et remporté dès 2008 avec l’équipe de France des médailles d’or, d’argent et de bronze aux JO, des titres de champions du monde avec Tony Yoka, Estelle Mossely, Sofiane Oumiha… Malgré son palmarès impressionnant, son jeune auditoire ne lui est pas gagné d’avance. Lucas, 15 ans, n’a d’yeux que pour le basket de NBA, Darell ne pratique aucun sport, même s’il compte bien assister à quelques épreuves des Jeux. Arrivés sur le stade, lorsque l’en- traîneur distribue les balles de tennis jaunes pour travailler la coordination des mouvements, la vitesse, les placements puis les gants de boxe pour travailler la touche, les élèves lui emboîtent le pas. « Son niveau, son apparence, comment il fait les exercices, on voit qu’il a l’habitude. Ça donne envie de faire de la boxe. » 

 

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