Espace public apaisé : à pieds, à 2 ou à 4 roues

Espace public apaisé : à pieds, à 2 ou à 4 roues
Plan Vélo
  • Marcher en sécurité sur des trottoirs larges, éclairés, pourvus de bancs.
  • Aller à vélo sans stress au travail, déposer ses enfants à l’école, faire ses courses.
  • Le Département souhaite rééquilibrer l'espace public pour que chacun et chacune puisse y trouver sa place.

« Le premier besoin des utilisateurs et utilisatrices de vélo, c’est la sécurité», déclare Louis Belenfant, directeur du Collectif vélo île-de-France qui regroupe 42 associations de cyclistes, dans 160 communes de la région. « C’est aussi répondre au sentiment d’insécurité de tous ces gens qui disent « Je ne me mets pas au vélo parce que ça me fait peur. Parce qu’il n’y a pas d’itinéraire où je me sens en sécurité pour déposer les enfants à l’école ou me rendre au travail. »

Pour répondre à ces attentes, le Département déploie depuis 2019 son Plan Vélo, avec l’ambition de rendre toutes les routes départementales de la Seine-Saint-Denis cyclables, soit 342 km. Un engagement pour rendre la ville plus vivable, limiter la circulation automobile source de pollutions atmosphériques et sonores et faciliter les circulations actives, vélo et marche. « Le but, explique Marianne Delsaut cheffe du bureau de l’aménagement durable au Département, c’est de rééquilibrer l’espace public entre les modes de circulation, automobile, vélo, piéton. Notre travail est de parvenir à un consensus sur l’aménagement avec tous les partenaires : établissements publics territoriaux, les villes, Île-de-France Mobilités pour les transports en commun, les associations de cyclistes, les équipements spécifiques tels que les hôpitaux, les piscines, les écoles, les commerces… » En fonction du trafic, de l’espace entre les deux frontons d’habitation, plusieurs cas de figure sont possibles. « Une piste cyclable, reprend Marianne Del- saut, cela peut aller d’un simple trait de peinture au sol (peu efficace…) jusqu’à deux pistes unidirectionnelles de chaque côté de la voie et deux larges trottoirs favorables aux poussettes et aux personnes en fauteuil. Le mieux étant évidemment de partir d’une feuille blanche, comme pour le prolongement du T1 à Montreuil. » A cette occasion, l’A186 a été détruite et sera rem- placée par une belle avenue paysagère avec tramway, deux voies de circulation routière, pistes cyclables dans les deux sens, larges trottoirs, arbres et verdure. Car repenser les voiries, c’est aussi l’occasion de reverdir la ville. Avec son Plan Canopée, le Département s’est engagé à porter la surface arborée de la Seine-Saint-Denis à 20 % d’ici à 2030. Le long des routes départementales, il multiplie les plantations d’essences adap- tées au changement climatique qui apportent ombre et fraîcheur aux piétons et cyclistes.

 

Créer un réseau de pistes cyclables

Pour être efficaces et utilisées, les pistes cyclables doivent être reliées entre elles, c’est pourquoi le Département a une poli- tique de continuité. Associé au futur Grand Paris Express, le réseau des pistes cyclables, avec la place qu’il accorde également aux piétons, est une chance pour les habitant·e·s de se déplacer sereinement, en sécurité, sans les inconvénients des bouchons, en réduisant la pollution et avec un bénéfice santé. « Aujourd’hui dès que le Département ouvre une piste, ça marche ! » conclut Louis Belenfant. La preuve, de plus en plus d’habitant·e·s se mettent en selle !

Laura, 34 ans
« Ce carrefour à la hollandaise, j’aime bien ! C’est simple de savoir où on doit aller, plus sécurisé. À vélo la sécurité est primordiale ! Surtout lorsqu’il y a des scooters, des automobilistes, des piétons, et aussi des cyclistes qui font n’importe quoi ! Moi je roule à vélo pour le prix, c’est moins cher, on est beaucoup plus mobile et on fait de l’exercice. »
Laura, 34 ans
Jean-Baptiste, 37 ans
La piste du canal de l’Ourcq, c’est super ! Je me promène avec mes enfants à vélo, je les amène à Paris sur le porte-bébé et tous les matins à l’école. Mais dès qu’on la quitte, du côté de Bondy, des Pavillons-sous-Bois l’environnement n’est pas adapté au vélo. Il y a beaucoup de voitures, peu d’aménagements, il faut faire très attention. »
Jean-Baptiste, 37 ans
Leiko, 52 ans
« J’ai quitté Paris et vendu ma voiture pour habiter Romainville et circuler à vélo. Les aménagements du Département sur l’ex-RN3 sont très bien. Mais certaines villes ne jouent pas le jeu
du vélo, alors que c’est la solution d’avenir. »
Leiko, 52 ans

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