Des initiatives innovantes pour faciliter le retour à l’emploi

Cette action est cofinancée par le Fonds social européen dans le cadre du programme opérationnel régionale 2014-2020

Un accompagnement « sur mesure » par une association du territoire :

L’association C2DI 93, basée à Aulnay-sous-Bois depuis 2001, a récemment ouvert une nouvelle antenne à Rosny-sous-Bois en 2019. Cette association propose une solution innovante pour mettre en relation des allocataires du RSA et des entreprises. Le but est d’analyser au mieux les compétences humaines des allocataires du RSA, afin de répondre aux besoins des entreprises : la méthode dite « d’intervention sur l’offre et la demande ». En d’autres termes, C2DI analyse les besoins de recrutement des entreprises (TPE et PME) en salariés de premiers niveaux de qualification et met en place la médiation entre l’employeur et le candidat.

Cette sélection de candidat·e·s « sur mesure » permet d’optimiser les résultats. En effet cette médiation, permet une étude de chaque candidat·e afin de comprendre ses capacités et ses envies dans le but de faciliter son retour sur le marché de l’emploi. Ainsi l’association valorise les compétences humaines et les capacités des candidat·e·s autrement qu’avec des diplômes, mais propose aussi aux candidat·e·s des emploi durables dans le temps pour les sortir du chômage et de la précarité.

L’activité de l’association est financée par le Fonds Social Européen ainsi que par le Département.

Le résumé en chiffres :

1 million d’€ : le montant de la subvention attribuée par le Département et l’Union Européenne.
En 2019 plus de 374 personnes ont été accompagnées, dont 158 allocataires du RSA (64%).
Parmi les critères de profil des personnes accompagnées, retenons : 61% de femmes, 65% de non diplômés, 45% de personnes sans aucune activité depuis plus de 24 mois.
Les équipes ont réalisé 305 mises en relation (candidat et employeurs) en 2019.

Les ateliers et chantiers d’insertion :

Les ateliers et chantiers d’insertion (ACI) proposent un accompagnement et une activité professionnelle aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, généralement des allocataires du RSA. Grâce aux ACI, ils bénéficient d’un emploi salarié et d’une rémunération au moins égale au SMIC.

En Seine-Saint-Denis, les chantiers d’insertion sont soutenus par le Fonds Social Européen ainsi que par le Département et l’Etat. La nature des emplois est diverse : travail maraicher, associatif, solidaire... Le but est de permettre aux bénéficiaires de retourner progressivement vers l’emploi, de valoriser leurs compétences et d’en acquérir de nouvelles de manière à accroitre leur employabilité.

Pour ce faire, les ACI mettent en place un accompagnement socio-professionnel adapté, réalisé par un chargé d’insertion référent et un encadrant technique, et favorise l’accès à des formations si nécessaire.

Deux exemples d’ACI :

Les jardins biologiques de Sevran de l’association Aurore :
Près de 30 salariés en insertion y apprennent les métiers du maraîchage et de l’entretien d’espaces verts. Ils sont accompagnés par des travailleurs sociaux qui les aident dans leurs démarches de recherche d’emploi. Les légumes cultivés sont ensuite vendus à 90 Sevranais du quartier voisin, adhérents de l’association.

Cout total du projet : 1 million d’euros, dont 300 000 € sont financés par l’Union Européenne.

Emmaüs Alternatives :
Basée à Montreuil, l’antenne d’Emmaüs organise l’accompagnement, l’encadrement technique et la formation de ses salariés en insertion pour faciliter leur insertion sociale et professionnelle durable. Le projet s’adresse aux publics rencontrant des problématiques sociales lourdes et multiples, notamment linguistiques, d’hébergement ou de santé. Les résultats attendus sont les suivants :
Acquisition des savoirs de base (français, mathématiques)
Retour à l’emploi durable
Faciliter l’accès à la formation
Être en contact avec le monde de l’emploi
Savoir rédiger un CV et préparer un entretien
Mise en place de période d’immersion en entreprises
Cout total du projet : 700 000 €, dont 150 000 € sont financés par l’Union Européenne.


mis à jour le 4 mai 2022

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