Argent amer pour Saint-Denis

Argent amer pour Saint-Denis
Tennis de table
  • En finale des championats de France pour la 2e fois de leur histoire, à nouveau face à Metz, les filles du tennis de table de Saint-Denis doivent cette fois se satisfaire de la place de vice championnes.
  • Leur avance du match aller, remporté 3-2 en Moselle, n'a pas suffi: sameid soir, Prithika Pavade et les siennes se sont inclinées 1-3 au retour dans leur salle de Saint-Denis.
  • La N.1 dionysienne, Chenzhu Zhu, a été terrassée 1-3 dans le match décisif par la Messine Adina Diaconu, dans ce qui était aussi la dernière rencontre à Saint-Denis de Barbora Balazova, joueuse au club pendant 7 longues années.

Le tennis de table, plus que d’autres sports, se joue à très peu de choses: ce samedi soir, à La Raquette, soit Adina Diaconu remportait son 2e match face à la N.1 dionysienne Chengzhu Zhu et la finale du championnat de France tombait dans l’escarcelle de Metz, soit Saint-Denis tenait son 2e titre de championnes de France. A 2-2 entre les deux équipes, la finale serait en effet allée dans la poche de Saint-Denis, même en cas de défaite de Prithika Pavade, en raison d’un set-average favorable aux locales.

Oui mais voilà, la Roumaine Adina Diaconu, malmenée quelques minutes auparavant par Prithika Pavade (défaite sèche 3-0) se montrait sous un tout autre jour, et assumait le rôle de N.1 qui était le sien. Calme, jamais débordée, elle remportait le bras de fer de revers qu’elle avait engagé avec Zhu et terrassait la Hong-Kongaise 3-1. Fin du rêve pour Saint-Denis.

Auparavant, Prithika Pavade, revenue à un très bon niveau après sa grosse décompression des JO 2024, avait fait le travail, égalisant à 1-1 après un premier match déjà perdu par Zhu contre la N.2 messine Tailakova. Et Jie Li n’avait py faire mieux face aux missiles de Charlotte Lutz (1-2 pour Metz).

« Ce soir, on est toutes déçues. Donner des conseils à Chengzhu sur le jeu de Diaconu n’aurait pas eu de sens: d’une part on n’a pas du tout le même jeu et Chengzhu est de toute façon une joueuse qui a tenu la barque quasiment toute l’année en championnat. C’est comme ça », soupirait ‘Prithi’ après la rencontre, alors que les Messines soulevaient le trophée du championnat de France.

Il n’y aura donc pas de remake du titre de 2021, quand les filles de Saint-Denis avaient créé l’exploit en battant déjà Metz, avec cette même Adina Diaconu, alors nettement moins efficace.

« Mais on reviendra plus forts l’année prochaine », soufflait Julien Jacquemont, manager général du club. Les optimistes pourraient dire qu’il reste toujours une extra-balle avec la demi-finale retour qui attend les Bleues et Blanches lundi contre les Polonaises de Rzeszow. Mais le retard du match aller, perdu 1-3, est déjà conséquent et Saint-Denis pourrait avoir moins de forces vives.

Dans la victoire ou dans le défaite, Saint-Denis montrait en tout cas que sa réputation de club solidaire et accueillant n’est pas usurpée: après la finale, Prithi et ses copines avaient tenu à organiser une cérémonie d’adieu à Barbora Balazova. Après 7 belles années, la Slovaque, 2 JO à son actif, quitte un club où elle laissera assurément de bon souvenirs sportif set humains. « Ce n’est qu’un au revoir », chantait la sono. La même chose vaut pour la finale du championnat de France.

Christophe Lehousse

 

 

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