L’Union Drancy Saint-Denis vice championne de France
- Cette récente entente entre les deux villes, formée il y a 2 ans seulement, est allée presque au bout du rêve : dimanche, les Ciel et Jaune se sont inclinés pour 3 petits points 25-28 contre l’US Tyrosse en finale du championnat de Fédérale 1.
- Cette défaite ne doit pas faire oublier leur saison exceptionnelle, couronnée par une montée en Nationale 2, un niveau jamais atteint par le club.
Quand dans les arrêts de jeu, les Ciel et Jaune sont allés à l’essai une dernière fois par Sabathier, les 600 supporters de Drancy Saint-Denis dans le petit stade de Cognac se sont mis à rêver une fois de plus à une insensée remontada. Mais cette fois, il n’y pas eu de miracle : l’écart creusé par Tyrosse et son implacable buteur Laclau (10-22 à la 68e) était trop important pour pouvoir être comblé.
C’est donc l’équipe landaise qui aura soulevé le Bouclier de Brennus tant désiré par l’ouvreur Ford et les siens. Mais les Séquanodionysiens n’ont pas à rougir. « En terme de volumes de jeu, on a fait jeu égal. On marque 3 essais, eux seulement un. On peut juste s’en vouloir sur notre première mi-temps où on a deux occasions franches qu’on ne convertit pas », analysait a posteriori le manager général du club Vincent Gassie.
Surtout, les joueurs du 93 peuvent être fiers du chemin parcouru, inespéré au départ de la saison. Même si la défaite finale avait du mal à passer, il est déjà temps de penser à l’exercice de l’année prochaine, en Nationale 2, soit la 4e division française. « La bonne nouvelle, c’est que 80 à 90 % de l’effectif va rester. Des épopées comma ça, ça soude », expliquait encore Vincent Gassie, qui lui en revanche, s’arrête là, tout comme Bastien Darrieumerlou, l’entraîneur des arrières. Alexis Teytaut, entraîneur des avants, poursuit en revanche l’aventure. On l’espère belle, comme cette équipe sans complexes.
Christophe Lehousse
