Le Flash de La Courneuve couronné pour la 12e fois
Samedi 9 juillet, l’équipe de football américain de La Courneuve a remporté son 12e titre de champion de France dans une finale qui l’opposait aux Black Panthers de Thonon-les-Bains. Un sacre qui vient récompenser un club aussi actif sur le terrain qu’investi dans sa ville.
« Qu’est ce que c’était stressant ! » Bruno Lacam-Caron, manager du Flash, se remet à peine de ses émotions. « C’était une finale de prestige, qui opposait le tenant du titre et nous, club le plus titré. Cette victoire ne fait que renforcer l’idée que nous sommes la meilleure équipe française », se félicite Bruno Lacam-Caron. Une rencontre, disputée sur le terrain de Thonon, au cours de laquelle se sera notamment illustré le running back courneuvien Jason Bofunda, élu meilleur joueur de la finale.
Mais avant ce titre- le premier de l’après-Covid – il y a déjà eu toute une saison remarquable, marquée par un quasi sans-faute en championnat (une seule défaite en 10 matchs). De quoi rendre fier les quelque 8 000 supporters que comptent les Jaune et Noir.
« Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce que le Département et la ville ont toujours été à nos côtés », poursuit le dirigeant. Il faut dire que le Flash redonne à la ville et au Département ce qu’ils lui donnent : 70 % des joueurs de l’équipe première viennent ainsi de Seine-Saint-Denis.
Et le Flash se la joue aussi social. « Notre institution ne doit pas s’arrêter aux murs du stade », insiste Bruno Lacam-Caron. Parmi ses actions éducatives, le club travaille avec différentes associations comme « KinouproteG’ » qui lutte contre les accidents domestiques ou encore « Une Étincelle d’Espoir pour Soan » qui a pour but d’améliorer le quotidien des enfants malades ou handicapés.
Le club courneuvien effectue aussi des ateliers à l’école, assure de l’aide aux devoirs et intervient même en prison. À moyen terme, ses initiatives sociales devraient même être renforcées, pour un rayonnement du 93 dans toute l’Hexagone.
Photos : ©Anna Shnaider