Rentrée de l’Académie populaire de la santé
- Le 16 janvier, les 29 ambassadeur·rices de la 4ème promotion de l'Académie populaire de la santé ont reçu leur diplôme à l'Hôtel du Département de Bobigny.
- L'occasion de rencontrer les 35 nouveaux·elles ambassadeur·rices qui prendront le relais cette année.
- L'Académie populaire de la santé, est un dispositif du Département soutenu par la fondation BNP Paribas et l'université Sorbonne Paris Nord.
« Je suis venue car j’ai envie d’apprendre et de transmettre des messages sur la santé », confie Lisette, originaire du Pré Saint-Gervais. Auxiliaire de vie et bénévole pour des associations d’aide aux personnes en situation de précarité, cette dynamique quadragénaire a candidaté à l’Académie populaire de la santé pour « être utile aux malades et aux gens fragiles trop souvent mis de côté ».
Cette néo-ambassadrice a pu discuter avec les 29 « ancien·nes » de la promotion 2024 qui se sont vu·es remettre leur diplôme des mains de Magalie Thibault, vice-présidente du Département chargée des solidarités et de la santé et Aurore Margat, directrice adjointe du Laboratoire Educations et promotion de la santé (LEPS) de l’université de Paris Nord.
2024 a en effet été pour eux·elles une année très riche et chargée avec 9 sessions de formation autour des maladies chroniques, la nutrition, les addictions, la vie affective et sexuelle, les médecines complémentaires et alternatives… Plus d’une vingtaine de spécialistes ont effectué l’an dernier des interventions auprès des diplômé·es qui ont ainsi bénéficié de 4 demi-journées d’accompagnement méthodologique, d’une trentaine d’ateliers en petits groupes sur des thématiques variées, de séances pour promouvoir l’accès aux droits et aux soins…
Grâce à cette formation, les académicien·nes, venu·es d’horizon très différents, sont maintenant en capacité de jouer un rôle de relais d’information auprès de leurs proches ou du grand public et de participer à des actions de prévention sur le territoire. Une façon conviviale – et « non descendante » – de promouvoir la santé publique auprès des citoyen·nes et de combler autant que faire se peut les difficultés liées aux déserts médicaux sur le territoire.
Crédit-photo : Nicolas Moulard