Agir pour la santé menstruelle
- La Seine-saint-Denis rejoint les collectivités précurseuses pour ses agentes
- Le Département lancera, d’ici l’automne, une expérimentation visant à mieux prendre en charge la santé menstruelle et reproductive dans ses effectifs.
- Parmi les mesures prévues : des aménagements des poste de travail, des autorisations spéciales d’absence, une orientation vers des professionnel·le·s de santé, des initiatives de sensibilisation...
Le Département souhaite casser les tabous liés au corps des femmes et renforcer l’égalité entre les genres dans le cadre professionnel. Il va proposer au vote des partenaires sociaux, puis de l’Assemblée départementale un ensemble de mesures pour une meilleure prise en compte de la part de l’employeur des pathologies gynécologiques liées aux règles.
Améliorer le quotidien des personnes menstruées
Parmi les mesures envisagées :
– les équipes de la médecine préventive du travail vont être formées afin d’orienter au mieux les agentes atteintes de pathologie liées aux menstruations
– les personnes souffrant d’endométriose ou de règles douloureuses pourront avoir recours à deux jours supplémentaires de télétravail ou un aménagement d’activité, si poste non télétravaillable, pouvant aller jusqu’à deux jours par mois, accordé par la médecine préventive du travail sur présentation d’un certificat médical.
– les personnes souhaitant avoir recours à un IVG ou des actes de contraception pourront également disposer d’un ou plusieurs jours d’absence sur présentation d’un certificat médical.
Ce texte qui sera soumis au vote des instances départementales dans le courant du mois de juin contribuera ainsi à compenser les inégalités de genre liées aux contraintes biologiques.