Créé dans le cadre de l’Olympiade culturelle, le spectacle Les Basketteuses de Bamako de Thomas Guérineau transforme le basket en musique et en danse.
Bonds et rebonds, impacts des mains sur le cuir, mouvements du ballon et des corps : le basket possède indubitablement une musicalité et une chorégraphie qui lui sont propres. Thomas Guérineau l’a bien compris et s’en est inspiré pour créer son nouveau spectacle : Les Basketteuses de Bamako.
« Le projet, explique-t-il, est de créer une pièce artistique à partir de pratiques, selon moi, hétérogènes (sport et jonglage-danse-musique), jouer avec les qualités de basketteuses maliennes et leur sens de la musique, du chant et de la danse puis de créer une pièce de jonglage musical à partir de cela. »
Sur scène, un groupe de jeunes femmes maliennes frappent, jonglent, chantent, dansent. Leurs mouvements et voix créent ainsi un enchaînement de percussions, de polyphonies, d’ellipses et autres figures jonglées proprement hypnotisant.
Le jonglage musical est la marque de fabrique de l’artiste. Ce n’est pas non plus la première fois qu’il se tourne vers l’Afrique pour ses créations. À l’invitation du centre culturel franco-mozambicain, il avait formé en 2011 de jeunes mozambicain∙e∙s à la pratique du jonglage. De ces ateliers était né le spectacle Maputo-Mozambique, en 2014, dans le cadre du festival Africolor.
Dix ans plus tard, c’est encore Sébastien Lagrave, directeur d’Africolor, qui a proposé à Thomas Guérineau de travailler avec l’Institut Français du Mali. Plusieurs résidences se sont succédé à Bamako et en France. Après deux ans de travail, le résultat est à découvrir en Seine-Saint-Denis du 25 mai au 1er juin.
Calendrier :
- Le 25 mai au Festival Au Coin de ta rue, à l’Île-Saint-Denis
- Le 29 mai à la Salle Pablo Neruda de Bobigny
- Le 30 mai au Pavillon de Romainville
- Le 1er juin pour la Nuit Blanche à Bobigny
Photo © Raphael Caputo