Du 15 novembre au 24 décembre, Africolor fait converger les créolités caribéennes, la transe du Maghreb, les instruments africains, les mélodies de l’Océan Indien et, bien sûr, les talents séquano-dionysiens, pour un festival « créatif, éruptif, radicalement joyeux ».
Trente-cinq ans après sa création, Africolor entend « encore et toujours, réaffirme Sébastien Lagrave, son directeur, marteler les esprits », et notamment ceux des « âmes congelées dans la peur », que « l’Afrique est partout et que c’est une bonne nouvelle » ! Durant six semaines et pour 28 concerts, les Afriques se rejoindront en Seine-Saint-Denis.
Toutes les Afriques
Elles arriveront des Caraïbes, avec notamment le guadeloupéen François Ladrezeau ou le répertoire Kassav réinterprété par le camerounais Blick Bassy. Elles viendront d’Afrique du Nord avec la spiritualité rock tunisienne de Nidhal Yahyaoui ou les chants de transe de Lemma, du Mali avec la griotte malienne Mah Damba, du Burkina Faso avec l’artiste Ophélia Hié, du Congo avec le performeur Wilfried Luzele (Lova Lova, en résidence à La Dynamo avec le soutien du Département). Elles navigueront aussi depuis l’Océan Indien, en compagnie de la chanteuse de Zanzibar Siti Amina ou de la révélation pop malgache Marco Klarck. Et elles seront aussi de chez nous, avec notamment Senny Camara ou la Litanie des Cimes.
Des rencontres inédites
Durant six semaines, le festival va par ailleurs être le lieu de rencontres et de métissages musicaux audacieux et inédits. Le funk tropical du quartet Mazalda s’associera par exemple avec le folklore égyptien de la chanteuse Hend Elrawy et la Chorale des femmes berbères de Bagnolet, tandis que les frères tamboyés Cippe et la diva Wakanda ETNi tisseront un pont sonore entre la tradition guyanaise et les pulsations électroniques. Une programmation pleine de belles surprises donc, pour célébrer toutes les richesses et créativités de la culture africaine.
Information et programmation sur le site du festival Africolor
