La Tour Pleyel se mue en hôtel

La Tour Pleyel se mue en hôtel
Attractivité
  • Familière dans le paysage de Seine-Saint-Denis, la tour Pleyel fait peau neuve et devient le H4 Hotel Wyndham, Paris Pleyel Resort.
  • Lars Hallier, son directeur, nous présente le plus grand, le plus haut, le plus fantastique complexe hôtelier de la région parisienne.

Pouvez-vous nous présenter les différents services que proposera le H4 Hotel Wyndham, Paris Pleyel Resort ?

Tout d’abord 697 chambres, le restaurant Le Pleyel au rdc de près de 180 places, un autre, Le Chopin au 2e et au 3e étages de 380 places. Au 26e étage, le Pleyel Executive Lounge, un espace privatif réservé aux client·e·s des chambres des catégories les plus élevées. Et encore plus haut, au 38e étage un magnifique espace fitness. Au 40e étage, nous accueillerons nos client·e·s au The Stage – Skybar avec vue sur le stade de France, le village olympique et Paris. Au même étage, une piscine, la plus haute de France. Et à côté de la tour, une nouvelle construction de 7 étages avec notre centre de convention de de 10 000m², 16 salles de réunion, plus un restaurant, un parking…

La situation est toujours un élément crucial pour un hôtel. Que pensez-vous de celle du vôtre ?

Elle est exceptionnelle ! Nous sommes au cœur du Grand Paris, dans un quartier en totale transformation, qui sera à 1 minute à pied du plus grand hub de transport, la station Pleyel du Grand Paris express. Ses lignes s’y arrêteront toutes ! Une connexion exceptionnelle avec le centre de Paris, et à 20 min de Charles de Gaulle. Et lors des JO, avec la construction de la passerelle au-dessus des lignes de chemin de fer nous seront à quelques minutes du Stade de France et de son quartier d’affaires.

Au 40e étage, la piscine la plus haute de France !

 

Combien de personnes y travailleront ?

En totalité, il y aura 400 contrats de travail, auprès de H-hotels.com ou de nos prestataires. Avec des emplois d’accueil et de service auprès des client·e·s, plus les emplois administratifs. Les recrutements ont déjà commencé et nous nous sommes d’abord tournés vers les communes de Seine-Saint-Denis pour susciter les candidatures.

A quel point les Jeux de Paris 2024 sont importants pour vous et à quel moment avez-vous eu des réservations ?

Nous avons eu des réservations il y a un certain temps déjà, mais c’est valable pour d’autres collègues et concurrents de région parisienne. Paris 2024 a déjà réservé un grand nombre de chambres, on parle de plusieurs milliers sur Paris et environ. C’est vrai que le H4 Hotel Wyndham, Paris Pleyel Resort, avec sa localisation entre Stade de France à gauche et le Village olympique à droite, accessibles à pied, bénéficie d’une localisation de rêve pour Paris 2024. Sur les 3 semaines des JO, nous sommes quasiment complets.

Cela doit vous donner une belle sérénité…

Oui, mais les JO ce sont trois semaines, plus trois semaines de paralympiques. C’est donc effectivement assez extraordinaire d’ouvrir cet établissement, le plus grand sur Paris depuis 50 ans,  avec un tel starter que les JO ! Maintenant il va nous rester quelques mois et années, juste après le mois de septembre 2024 pour vendre cet hôtel auprès de sa clientèle. Mais nous sommes confiants, depuis 25 ans et sa création au moment de la Coupe du monde 1998, le Stade de France accueille des manifestations variées, sportives ou non. Et désormais le centre aquatique olympique juste à côté augmentera l’offre, es championnats d’Europe de natation s’y dérouleront en 2026. Donc le business continuera après 2024.

La réception, premier contact avant de s’installer dans une des 697 chambres.

Quelle clientèle visez-vous ?

Elle est multiple ! C’est un hôtel de grande capacité qui va proposer des espaces de réunion extrêmement conséquents, 4 500m2 dans le centre de convention intégré. Le premier segment visé est donc une clientèle affaire et notamment la clientèle qu’on appelle convention. A côté de ça, une clientèle de business local, qui est liée aux différents sièges et entreprises qui sont ou qui vont s’installer dans le quartier. On peut d’ores et déjà citer certains : la SNCF en face de nous avec 4 500 salariés , EDF, Bosch… Et tout client désireux de passer un séjour agréable dans le grand Paris dans un établissement qui propose tout une gamme de services, une localisation parfaite pour rejoindre le centre de Paris et passer un séjour inoubliable.

A côté de ça l’hôtel doit s’ouvrir sur la clientèle locale, qui n’est pas susceptible de venir dormir, mais y prendre un verre, profiter des services de restauration, organiser un anniversaire ou un mariage dans nos espaces du centre de convention.

A quels types de société de sous-traitance faites-vous appel ?

Nous sommes en phase de sélection de notre prestataire nettoyage de chambres. Nous souhaitons avoir un acteur avec une belle expérience de l’hôtellerie haut de gamme, 4 étoiles c’est incontournable et qui a l’expérience d’opérer dans des volumes conséquents car il s’agit tout de même de 700 chambres ! Egalement sur la sécurité, avec une société qui a l’habitude d’opérer sur des grands complexes, voire des grandes hauteurs. C’est indispensable, car nous sommes sur la réglementation IGH (immeuble de grande hauteur) spécifique.

Quels seront vos liens avec le tissu local ?

Il y a quelque chose à ce propos qui me tient à cœur : la collaboration, voire le partenariat avec des producteurs locaux de Seine-Saint-Denis. J’ai rencontré des représentants de la marque territoriale du IN Seine-Saint-Denis, qui nous ont présenté de nombreux acteurs locaux. Nous sommes en train d’étudier comment nous pourrons à notre échelle intégrer ces magnifiques producteurs et entreprises dans le projet du H4 Hotel Wyndham, Paris Pleyel Resort. Par exemple, on produit du jus d’orange en Seine-Saint-Denis, la Boissonnerie en l’occurence. Les oranges ne viennent évidemment pas de Seine-Saint-Denis, mais le produit est tout de même local. C’est typiquement le genre de produit que je souhaite mettre à disposition et mettre en vente auprès de notre clientèle. C’est une façon de valoriser les savoir-faire de ce Département.

Le sky bar du 40e étage, avec vue sur toute la région parisienne.

Y a-t-il un endroit que vous aimez particulièrement dans cet hôtel ?

Je ne vais pas vous en donner qu’un ! Si je suis très sportif, très honnêtement profiter de notre fitness au 38e étage, courir 5, 10 km sur un tapis en admirant Paris et la totalité du grand Paris est une expérience exceptionnelle. Si j’ai vraiment de m’offrir un moment inoubliable avec un collègue de travail ou mon épouse, le sky bar du 40e étage est extraordinaire. Et je peux prolonger mon expérience avec un petit séjour dans la suite présidentielle 130m2 au 37e étage. Et le dernier lieu iconique et emblématique c’est la grande salle de centre de convention, celle qu’on appelle la ball room, 1 180m² avec 8m de hauteur sous plafond, qui peut accueillir tout type de manifestations. C’est un lieu que je suis impatient, que nous sommes impatients de voir vivre le plus rapidement possible.

Comment devient-on directeur d’un hôtel pareil ? Vous êtes un professionnel de l’hôtelerie, pourquoi avoir choisi ce métier ?

Vous voulez l’anecdote ? J’avais dix-sept ans, j’ai une sœur qui est mon aînée de trois ans et qui a fait l’école hôtelière. Elle m’a dit « Lars, plutôt que de partir en vacances en juillet-août, pourquoi ne pas te trouver un petit boulot pour montrer que tu es capable de travailler ? » J’habitais dans les Hauts-de-Seine, à Rueil-Malmaison et il y avait un restaurant sur l’île de Chatou, la Maison Fournaise qui cherchait des commis pour la période estivale. J’ai répondu et je suis tombé sur un maître d’hôtel, un directeur de salle qui m’a donné le goût et l’envie de servir et de faire plaisir. Il m’a appris à déboucher une bouteille de vin sans casser le bouchon, à porter trois assiettes, à prendre une commande de la façon la plus lisible pour le chef, à suivre tout un service et de satisfaire les désirs d’une clientèle dans un restaurant. Cela m’a donné l’envie de poursuivre et de faire l’école hôtelière, le lycée de Saint-Quentin en Yvelines dont je suis diplômé en 1998. J’ai eu l’opportunité de commencer ma carrière au sein du grand hôtel intercontinental place de l’Opéra à Paris (5 étoiles, ndlr). Un magnifique établissement, de 514 chambres à l’époque. C’est ce qui m’a donné le goût de gérer de grand flux de clientèle, des volumes conséquents que ce soit dans des salles de réunion, de réception, de restaurant ou tout autre lieu dans l’hôtel. C’est comme cela que chemin faisant, au gré des opportunités et des rencontres, des moyens qu’on se donne pour réussir (et c’est encore aujourd’hui possible dans l’hôtellerie) on arrive à gravir les échelons un par un. Mais je vous confirme que j’ai commencé à la réception, derrière un desk, en tant que réceptionniste !

Photos : Bruno Levy et ©Tour Pleyel – Axel Schoenert Architectes

Tous les commentaires3

  • NGO MATIP Marguerite

    Bonjour,

    merci pour la présentation du futur grand hôtel, mais je suis curieuse de connaître le prix de la chambre la moins cher à celui de la plus élevé ,

    cordialement,

    Madame NGO MATIP Marguerite

  • GARNIER Nicolas

    Pourquoi H4 ?

    • Georges Makowski

      Bonjour, Nicolas Garnier, il se nomme H4 car il appartient au groupe hôtelier allemand H-Hôtels.

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