Communiqué de presse - 29 novembre 2021Coopérative VTC : plus de 500 chauffeurs s’unissent avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis

Après plus d’un an de travail, ils sont aujourd’hui plus de 500 à avoir déclaré solennellement leur volonté de créer une coopérative de chauffeurs VTC.

Rassemblés ce dimanche 28 novembre 2021 en salle des mariages de l’Hôtel de ville de Saint-Denis, ils ont enregistré des soutiens de poids dans leur volonté de créer un modèle alternatif à Uber plus protecteur pour les chauffeurs.

En les accueillant, le maire de Saint-Denis et président de Plaine Commune Mathieu Hanotin a affirmé son souhait de participer à l’actionnariat de la SCIC si celle-ci avait son siège sur la commune, ce que les chauffeurs ont entériné.

Présent également à cette réunion, Stéphane Troussel, président du Département de la Seine-Saint-Denis, a officialisé sa décision de proposer à l’assemblée départementale une prise de participation dans l’actionnariat de la coopérative à hauteur de 25.000 euros.

Sa vice-présidente, Mélissa Youssouf, a par ailleurs rappelé que la SCIC pourrait constituer un débouché économique important pour les habitants du département et travailler avec les services du conseil départemental à favoriser des parcours d’insertion pour les demandeurs d’emploi et notamment les femmes.
Par ailleurs, grâce à l’implication de l’avocat Jérôme Giusti, la coopérative bénéficie déjà du soutien de l’ADEME qui a prévu de soutenir financièrement sa création mais également de la Confédération Générale des SCOP qui, représentée à Saint-Denis par sa déléguée générale Fatima Bellaredj, envisage d’accompagner les coopérateurs.

« En créant cette coopérative, les chauffeurs souhaitent reprendre leur destin en mains et s’affranchir de l’exploitation de Uber », a rappelé Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat INV à l’occasion de cette réunion.

Les statuts de la SCIC devraient être déposés dans les premières semaines de 2022.

L’objectif est d’être prêt rapidement pour répondre aux besoins de mobilité croissants en Ile-de-France et, notamment, ceux liés à l’organisation des JO de 2024.