Communiqué de presse - 14 février 2024Santé menstruelle et reproductive : Déjà 47 agent.e.s du Département de la Seine-Saint-Denis confronté.e.s à des règles douloureuses ont bénéficié d’aménagements de leur poste de travail.

Alors que la chambre haute examinera le 15 février une proposition de loi déposée par la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret « visant à améliorer et garantir la santé et le bien-être des femmes au travail », le Département tire un premier bilan positif de l’expérimentation, lancée en septembre dernier, pour améliorer la prise en charge de la santé menstruelle et reproductive de ses agent.e.s. 47 agent.e.s en ont déjà bénéficié, prouvant ainsi la pertinence de ces aménagements du temps de travail.

Plus d’un.e salarié.e sur deux souffre de règles douloureuses en France. Après que Karim Bouamrane, le Maire de Saint-Ouen-sur-Seine et Vice-Président du Département ait lancé la démarche, les instances départementales avaient voté en mai 2023 cette expérimentation. D’autres collectivités ont aussi engagé cette expérimentation.

Le Département de la Seine-Saint-Denis a initié une série d’actions visant à sensibiliser, accompagner et orienter les agent.e.s souffrant de règles douloureuses. Parallèlement, il s’efforce d’améliorer les conditions de travail pour celles ou ceux affecté.e.s par des pathologies telles que l’endométriose, l’adénomyose ou les dysménorrhées, en permettant un accès élargi au télétravail ou des autorisations d’absence pendant la période menstruelle.

Des autorisations spéciales d’absence sont aussi permises pour les agent.e.s confronté.e.s à un recours à l’IVG ou à une fausse couche, s’inscrivant dans la continuité des politiques précédentes en matière de santé sexuelle et de droit des femmes à disposer de leur corps. Dès 2017 le Département permettait par exemple des autorisations spéciales d’absence pour les deux parents dans le cadre de parcours de PMA et d’examens médicaux en cours de grossesse.

« Cette expérimentation est à la hauteur de ses promesses et doit se poursuivre afin de promouvoir davantage l’égalité entre les femmes et les hommes. Quand 7 millions de femmes sont concernées, les règles douloureuses ne doivent plus être taboues. Avec Pascale Labbé, vice-présidente chargée de l’Observatoire départemental des violences envers les femmes et de l’égalité Femmes-Hommes, nous nous réjouissons de voir que le législateur s’empare de ce sujet. Nous espérons vivement qu’il établira un cadre clair pour permettre la généralisation de ce dispositif. »

Stéphane Troussel, président du Département de la Seine-Saint-Denis


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